En présence de Bernard Noël

Hommages d'auteurs et amis de l'Amourier

Veiller sur le sens
par Mohammed BENNIS

Cher Bernard
Par ces deux mots je commençais les messages que je t’adressais presque tous les deux jours. Je continue à les utiliser, aujourd’hui, en témoignage de l’amitié, que nous avions partagée avec bonheur. Ton attachement à la vie, signe de ta vision du monde, est gravé dans ton œuvre…
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Sur deux vers de Bernard Noël
par Serge BONNERY

Nuit nue maintenant

Ne sais plus où tu vas
Un trait de lumière encore
Incendié de soleil en moins
Tu marches à contre-jour

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L’être-là
par Nicole BURLE-MARTELLOTTO

Bernard Noël pensait à sa mort depuis longtemps. Il aurait aimé qu’elle soit festive. Quarante ans avant de disparaître, il avait écrit dans L’Été langue morte: «puis / quand je serai mort / et nous avons fêté ça / d’avance». Quelque temps plus tard…
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Les ruines de l’Athos
par Gérard Cartier

Si j’en crois ma bibliothèque, j’ai lu assez assidûment Bernard Noël dans les années 70 de l’autre siècle, en particulier ces extraits du corps dont la singularité fut aussitôt saluée: une poésie qu’on pourrait dire matérialiste…
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Bernard Noël, le sonneur
par Alain Freixe

On peut parcourir le trajet d’un «contemporain», c’est-à-dire de quelqu’un dont le philosophe italien Giorgio Agamben disait qu’il était celui qui ne se laissait pas aveugler par les lumières du siècle et parvenait à saisir en elles la part de l’ombre, leur «sombre intimité»…
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Envie de faire silence
par Bernadette GRIOT

Bernard, l’ami cher dont nous partageons ici l’absence, avait écrit “J’envie les morts qui n’ont plus à mourir”.
Puis… “les morts ne sont plus que des mots…”
Pour combler le manque, il nous faut donc maintenant remplacer Bernard par des mots. Les siens…
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Dire enfin ta voix
par Serge RITMAN

comment dire enfin ta voix
le livre de l’oubli la nuit les rêves
un mauvais départ comme
tout piédestal t’énerve
en oubliant que les yeux 
bougent un travail
se finit avec d’autres fins
que la tienne au plus vif
et tu cherches à voir isoler
derrière dans ton dos de face
la pensée qui vole dans l’air

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